mardi 19 juin 2012

Chap. 8 : Putain d’isalope sublime !




On sonnait. Déjà ? Mais quelle heure était-il ?

Que je débande sans espoir de retour de gaule, hein Charles ! que je me disais, si j’avais jamais vu une beauté comme cette Héloïse qui accompagnait mon isalope d’Hildegarde ! Merde alors ! À vous couper le souffle ! Même à la télé, ils n’en ont pas des pareilles ! Enfin, je crois, parce que, la télé, j’en ai pas.

- Salut, Charles, je te présente Héloïse, l’amie dont je t’ai déjà parlé.

Hildegarde avait bien dû remarqué quelque chose, elle semblait furieuse, comme si, déjà, elle regrettait d’être venue accompagnée. J’étais presque incapable de rien prononcer, en tout cas rien de bien brillant.



- Alors... Bonjour. Je m’appelle Charles Monluc.
- Oui, je sais.
Bien sûr qu’elle savait, c’était même elle qui avait voulu venir. Quel con, mais quel con !
- Alors... Pas trop déçue ?
J’en loupais pas une.
- Déçue !
- On met un peu de musique ?

On pourrait peut-être entrer ! qu’elle a proposé, Hildegarde. Of course ! Héloïse ! Héloïse ! Héloïse ! Elle était pas seulement parfaite, cul, jambes, bouche, seins, yeux, oreilles, ongles, trous de nez, coude, racine des cheveux, pommette gauche (elle était de profil), cheville, talon, biceps, triceps, quadriceps, quintuceps, hexaceps, nombril, elle était... elle était comme une apparition, un truc inédit sur cette putain de planète, je sais pas moi, elle était... elle était sublime, indicible, inexprimable, inénarrable et moi... moi, j’étais comme un pauv’ con, un ridicule homunculus faustien, un rien de rien moins que rien ! Pour elle, j’aurais aimé être... je sais pas moi !, un dieu de l’Olympe ? J’étais tout simplement con, connement sans imagination ! Elle sont entrées et j’ai refermé la porte... sur mon doigt, le majeur ! Ça m’a réveillé aussi sec ! Un reste de connerie nageait quand même dans mon esprit.

- Alors comme ça, Hildegarde et toi, vous êtes copines !
- On se connaît depuis toutes petites.
- Comme c’est intéressant !

Et Hildegarde qui se demandait certainement si j’avais pas avalé des trucs bizarres !

- Hildegarde et moi, on est comme des sœurs !
- Mettez-vous à l’aise, asseyez-vous, un verre ?

Héloïse était presque à poil (et le presque me faisait sauter au plafond !), elle portait une jupe courte, toute courte, putain !, et un débardeur, ou plutôt une simple bande de tissu qui lui entourait la poitrine, putain, quels seins, mais quels nibards !, deux petites bretelles, et rien de plus, enfin si, une petite culotte qui est apparue devant moi quand elle s’est assise et qu’elle a écarté les pattes, une petite culotte rose avec Mickey et Minnie en train de s’embrasser. Je t’en donnerai, moi, des dessins animés ! que je me disais. Il faisait une de ces chaleurs ! Allez, il fallait que je me reprenne un peu, j’ai mis un disque, Schoenberg, Moses und Aron, de quoi calmer ! Effectivement. T’as pas un truc plus gai ? qu’elle me demande, Hildegarde. Plus gai ? Et comme quoi ? Quelque chose du genre Dire Straits ! Et merde ! Et si on mettait la radio ? Hildegarde s’est relevée pour choisir la station, son cul me plaisait toujours mais il faut avouer qu’il venait d’être déclassé, il était plus numéro un ! J’osais à peine regarder Héloïse. Elle était là, avec son Mickey et sa Minnie entre les jambes, entre les jambes... Et merde ! Putain de merde ! Isalope, Isalope, Isalope ! que je gueulais en moi-même, y avait un de ces bordels dans ma tête !

- Hildegarde m’a dit  que tu étais une fidèle lectrice de TéléPlus !
- C’est mon livre de chevet.
- Tu dois en savoir des choses, alors !
- J’ai un petit problème, je retiens jamais rien, ce qui entre par un œil ressort presque immédiatement par l’autre ! Je lis plusieurs fois les mêmes articles et chaque fois c’est comme si je les avais jamais lus !
- C’est dommage ça !
- Oh, non ! Il y a quand même toujours quelque chose qui reste.
- Et c’est quoi qui reste ?
- Une impression générale.
- Et alors, Charles Monluc !
- Mais c’est vous !
- Non, je veux dire...
- Oh, j’adore, j’adore tout ce qu’il écrit !
- Appelle-moi Charles, comme tous mes amis, et puis le vous...
- Oh, oui, j’adore, j’adore !
- Et c’est quoi qui te plaît ?
- Sa sensibilité, sa douceur, c’est sûrement un sentimental !
- ! ! !
- Et comment tu l’imagines, Charles Monluc ?
- Comme toi, exactement comme toi.
- Ça tombe bien !

À ce moment-là, Hildegarde est revenue s’asseoir, elle avait trouvé son bonheur, Radio Stellaire, la radio aimable ! qu’on pouvait entendre entre les morceaux, soit, d’ac’, en avant pour l’amabilité ! J’ai sorti une bouteille de Cointreau et un litre de jus d’ananas. Héloïse m’a dit qu’elle n’avait pas l’habitude de boire (et pour le Laurent-testicules, fallait pas qu’elle en ai un petit coup dans le nez ! que je pensais), mais bon, elle ne refusait pas un petit verre, tant mieux !
- Tu travailles ? que je lui dis.
- Oui, dans une parfumerie.
- Tiens, c’est marrant, mais y a quelques jours, j’ai revu une ancienne amie dont le mari a plusieurs boutiques comme ça, je crois que ça s’appelle Fragrance shop.
- Mais oui, je travaille là ! Comme le monde est petit !
- Et tu connais Romain Shark ?
- Oh oui !
- Et alors ?
- C’est une personne très attentive, surtout pour les stagiaires, il tient absolument à nous suivre dans notre apprentissage, à nous conseiller. Les détails, qu’il dit toujours, les détails, tout est dans les détails ! Il nous apprend à marcher, à sourire, à répondre aux clients, tout, quoi !, les gestes, le moindre geste ! Il nous prend les bras et nous montre comment les bouger, des gestes pas trop amples, mesurés dit-il, précis : La grâce, vous m’entendez, tout est dans la grâce ! qu’il nous dit. Il est sévère mais juste, très attentif.

Pendant qu’elle racontait ses conneries, je lui avais resservi un Cointreau ananas et un autre pour Hildegarde qui ne disait rien. Alors, on baise ? que je pensais, pris par un de ces frétillements de la queue qui ne m’étaient pas inconnus. J’avais deux putain d’isalopes devant moi, et je sentais bien que ma queue pourrait leur conter fleurette et les empaler par la même occasion. Une seule fois, j’en avais baisé deux du même coup (façon de dire !). C’était avec Hrosvitha et une de ses copines, Blanchefleur, ça avait moyennement marché. Hrosvitha était jalouse et Blanchefleur était tellement gouine qu’elle ne voulait qu’une chose, bouffer la chatte à Hrosvitha ! J’ai terminé la séance, tout seul dans les chiottes, à me branler comme un con ! Alors, avec ces deux putain d’isalopes, je me disais que je pourrais peut- être en tirer (façon de dire !) quelque chose de mieux. Héloïse en était à son quatrième Cointreau, elle avait l’air en forme ! Hildegarde semblait pas mécontente non plus ! Je me suis assis entre les deux. Peut-être que je pouvais y aller plus franchement.

- Allez, Héloïse, parle-moi un petit peu plus de toi ! Tu dois bien avoir un petit copain, mignonne comme tu es ?
- Un salaud ! que répond Hildegarde avant que l’autre n’ait réussi à en placer une.
- Un salaud !
- Un salaud, non ! qu’elle répond ma sublime isalope d’Héloïse, un salaud, non ! Il est juste un peu...
- Juste un peu quoi, hein, juste un peu quoi ? qu’elle se met à crier Hildegarde. Comment t’appelles ça, toi, un type de vingt-six ans qui couche avec sa mère tous les samedis soirs, hein, comment t’appelles ça, toi ?
- Moi, j’appelle ça un fils attentionné ! que je lui réponds, histoire de détendre un peu l’ambiance.
- Il a des problèmes, c’est tout ! ajoute Héloïse juste avant de terminer son quatrième Cointreau.
- Des problèmes et des manies ? C’est ça ?
- Hildegarde, s’il te plaît, pas ici, pas maintenant !
- Eh quoi ! Ton Perceval à la con ? Un dégénéré, oui ! Et un sérieux !
- Hildegarde, pourquoi tu dis ça ?
- Et qu’est-ce qui lui arrive à ce gentil Perceval ? que je demande, un peu amusé, tout en resservant du Cointreau à tout le monde.
- Hildegarde, non, Hildegarde, s’il te plaît !
- Et tu sais, Charles, ce qui lui plaît à son prince charmant ?
- Non, bien sûr que non, évidemment !
- Charles, c’est pas le moment de blaguer ! Eh bien, il a une sœur, il va trifouiller dans ses tiroirs et prend ses bas ou ses collants...
- Hildegarde, tais-toi ! qu’elle dit cette isalope inénarrable d’Héloïse en vidant d’un trait son verre.
- Non, je ne me tairai pas ! Les bas, il se les met dans le cul, et après, son grand plaisir, tu sais c’est quoi, Charles, son grand plaisir ?, c’est qu’on les lui sorte lentement, en l’insultant, et il jouit de ça, le salaud, il prend son pied comme ça, trois ou quatre fois par semaine, pas mal, hein ?
- Hildegarde, tu as exagéré ! lui dit une Héloïse au bord des larmes.

C’est plus fort que moi, j’aime pas voir les femmes pleurer, je deviens sentimental. Je l’ai prise contre moi, lui ai caressé la joue, putain, cette peau !, je lui ai caressé le bras, elle disait : Oh, Charles, je suis désolée !, et moi je lui avais mis une main dans le bas du dos et, avec l’autre, j’avais commencé à parcourir ses zones montagneuses, putain de merde, ça c’était un corps !, je l’ai embrassée dans le cou. Allez, c’est rien, peut-être qu’Hildegarde a raison, peut-être que c’est pas quelqu’un pour toi, peut-être qu’il est temps que tu connaisses d’autres personnes, que tu aies des expériences nouvelles ?, que je lui ai murmuré tout bas dans l’oreille tout en continuant mon exploration. Putain de bordel à queue, mais quel corps, là, juste sous ma main ! Et ma queue qui commençait à être à l’étroit ! Hildegarde s’était mise à boire au goulot, je lui ai pris la bouteille des mains, Hildegarde paraissait aussi un peu triste. Allez, les filles, on va s’amuser un peu, y pas de raison pour se laisser emmerder par des enfants de putains et des conneries comme ça ! que je leur ai dit. J’ai dégrafé mon pantalon, ma queue était enfin à son aise. Hildegarde s’est tout à coup ragaillardie, elle s’est mise à me sucer pendant que je libérais les nichons d’Héloïse qui se laissait faire. C’est quand j’ai entrepris de lui titiller la pointe des seins qu’Héloïse a décidé qu’elle serait plus à l’aise à poil. Putain ! Putain ! Putain et putain ! J’avais jamais vu ça ! Héloïse ! Héloïse ! que je criais presque. J’avais le doigt d’une main dans la chatte d’Hildegarde et le majeur de l’autre dans celui de ma deuxième isalope. Allez, on s’emboîte ! Une capote et Héloïse que je prends par la taille (des anches, bordel, des anches ! Je me sentais dans une de ces formes !), et que j’embroche, de dos. Je pouvais voir sa chatte moelleuse monter et descendre le long de ma queue, même son trou du cul avait une de ces classes !, je lui ai mis un doigt dedans, elle aimait manifestement ça, l’isalope ! Vas-y, baise-moi, défonce-moi ! qu’elle disait celle qui cinq minutes avant pleurait tendrement dans mon cou. Elles étaient toutes les deux agenouillées sur le canapé, le cul relevé, et je passais d’une chatte à l’autre, et Hildegarde avec ses Ah !, Oh !, Oui ! et Héloïse avec ses Salaud, tu vas me faire jouir ! J’avais enlevé la capote. Elle me suçaient toutes les deux. Et au moment où j’ai joui, elle a tout avalé, cette isalope d’Héloïse, après, pendant que je débandais, c’est Hildegarde qui me suçait doucement. On était assis tous les trois en rang d’oignons, je les ai finies toutes les deux à la main, dix bonnes minutes ! J’étais tombé sur une autre clitoridienne lente !

Ça les avait dessoûlées. On s’est rhabillé et elles sont allées dans la cuisine préparer le déjeuner. J’avais une de ces fringales ! Putain, ça c’était baiser ! que je pensais. Quand elles sont parties, je me disais que, quand même, y avait des choses dans la vie qui valaient la peine d’être vécues ! Je pensais aussi à Trotula quand elle m’avait dit : Où vas-tu Charles, où vas-tu, où tu la mènes ta putain de vie, comme tu dis ? Où j’allais ? Quelle conne ! À ma manière, je les aimais ces putain d’isalopes ! Elles voulaient aimer ? Qu’elles aiment ! L’amour, moi, je le leur donnais, avec ma queue et à chaque fois on vivait un petit moment d’éternité... L’éternité ? Moi, rien à foutre ! Mais baiser comme si c’était la dernière fois, hein ?, voilà qui était déjà mieux ! Et qu’ils viennent pas me faire chier avec leur éternité pour plus tard, pour après, qu’ils aillent se faire foutre avec leur éternité ! L’éternité, c’est maintenant, c’était quand je voyais la chatte d’Héloïse me cirer la queue, l’éternité c’était quand Hildegarde me faisait jouir entre ses seins, l’éternité c’était branler mes deux isalopes (même si cette éternité-là durait un peu longtemps !), alors, le reste ! Pour les pousse à jouir, les barjots de l’abstinence, les inconnus au registre de l’intelligence, les couilles-en-berne, qu’ils aillent où bon leur chantait et qu’ils l’attendent, leur éternité ! Alors, où j’allais, où je la menais ma putain de vie ? Avant que ma queue soit rongée par la vermine, j’allais là où il y avait de l’intensité et celle qui m’avait toujours paru être supérieure aux autres était celle provoquée par ces rencontres, toujours, le plus souvent ou heureusement, éphémères. La durée, en amour, ne me paraissait rien d’autre qu’une lâcheté, une lâcheté et une paresse, une manière d’enfiler manteau, cache-nez, bottes fourrées et bonnet en hiver, pour pas sentir le froid et, en fin de compte, pour ne plus rien sentir du tout ! Mais bon dieu, cet accord, cette note ultime ! Et après... plus rien, les affaires courantes qui reprenaient. On s’aime depuis vingt ans ! que j’ai déjà entendu dire. Tu parles ! On dort depuis vingt ans, oui ! Et moi, je n’étais pas fatigué, aucune envie de dormir, je voulais me sentir intensément vivant, et je déchargeais dans des chattes qui, même chez la plus moche d’entre elles, étaient, à cet instant précis, sublimes ! La dernière note, comme le dernier accord, et que j’en crève !

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